Rapport de la Santé professionnelle 2022 en Suisse

Selon le rapport Job-Stress-Index 2022 de Promotion Santé Suisse, réalisé en collaboration avec Université de Berne et la ZHAW Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften: la proportion de personnes actives se trouvant dans la zone critique de stress professionnel est de 28,2% en 2022.

Nous tenons à vous partager les éléments clés de ce rapports, car c'est en ce sens que chez MAES Conseils nous nous engageons à accompagner nos clients.

L’échantillon 2022 est composé de 3022 personnes actives âgées entre 16 et 65 ans, originaires de Suisse romande, alémanique et italienne.

La part de personnes actives se sentant émotionnellement épuisées dépasse pour la première fois depuis 2014 la barre

des 30 %, avec un taux de 30,3 %. Le stress professionnel coûte près de CHF 6,5 milliards à l’économie.

Le stress au travail représente un enjeu de taille, tant pour les individus que pour les entreprises. Le stress signifie globalement un déséquilibre entre les contraintes auxquelles une personne est confrontée et les moyens dont elle dispose pour y faire face (ressources). Les contraintes du contexte professionnel peuvent être la pression temporelle, les conflits, ou le surmenage. Certaines conditions de travail peuvent alléger ces contraintes et représenter ainsi des ressources pour le personnel. Il s’agit, par exemple, de la marge de manoeuvre à disposition ou de la reconnaissance obtenue.

Les quatre indicateurs collectés sont liés: les résultats montrent une corrélation entre le rapport contraintes-ressources au travail (exprimé par le Job Stress Index) et différents aspects de santé, tels que l’épuisement émotionnel. Les personnes dont le Job Stress Index se situe en zone critique, peuvent obtenir des valeurs plus négatives sur ces aspects. Lorsque l’état de santé est diminué, le travail fourni par les membres du personnel peut en pâtir; ils seront plus souvent absents pour des raisons médicales (absentéisme) ou seront présents mais moins performants (présentéisme). Les deux aspects engendrent une perte de productivité. Le potentiel économique découle de cette perte de productivité: il décrit le montant que l’économie suisse pourrait économiser, si la perte de productivité générée par le stress professionnel était évitée grâce à un équilibre contraintes-ressources.

Les personnes rencontrant plus de contraintes que de ressources témoignent d’une plus faible satisfaction au travail et se disent moins liées émotionnellement à leur entreprise. L’intention de démissionner augmente également. Les personnes actives ayant obtenu un Job Stress Index défavorable expriment plus d’irritation, c’est-à-dire qu’elles ont, par exemple, plus de mal à déconnecter le soir. Des symptômes psychosomatiques,

des problèmes de sommeil et un état de santé général moins bon sont également significativement corrélés au Job Stress Index.

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